La Commission électorale nationale indépendante(Ceni), principale organisatrice d’élections au Tchad a failli à sa mission. Elle vient de faire preuve de sa mauvaise foi, de son incapacité et de ses limites lors de ces législatives les plus médiocres qu’a connues le pays depuis la première élection référendaire organisée en 1996.
Du recensement au vote du 13 février en passant par l’informatisation des listes électorales, l’on relève une totale désorganisation.
Le processus électoral en cours dans le pays est mal géré : des incompétents associés à toutes les opérations électorales, l’affinité, le clientélisme, le militantisme, l’incohérence et la corruption constituent, entre autres, la cause majeure des ratés observés. Déjà, le citoyen lambda s’interroge bien sur les autres élections à venir par rapport au constat fait le 13 février.
D’innombrables problèmes enregistrés
Cette date du 13 février 2011 marque bien le jour où les Tchadiens étaient appelés aux urnes afin d’accomplir leur devoir de citoyenneté, celui de choisir leurs futurs représentants à l’Assemblée nationale.
C’est ainsi pour la troisième fois que les filles et fils du pays de Toumaï ont été soumis à cet exercice de vote législatif. Mais, force est de constater que même dans la capitale Ndjamena, les choses n’allaient pas bon train.
La ville de Ndjamena où siège la Ceni mère, n’a pas du tout relevé le défi électoral. D’énormes manquements ont émaillé toute l’organisation de ce scrutin.
Des problèmes de tous genres ont été relevés ça et là par bon nombre d’observateurs qui observent et non des observateurs de « formalités ». Alwihda Actualités était de ceux qui ont fait le tour de la capitale et qui n’ont pas douté de dresser un bilan objectif.
Sans nous tromper, nous affirmons que les élections législatives 2011 au Tchad sont entachées d’irrégularités. Il ya une désorganisation tant au niveau des ressources humaines qu’au niveau technique et logistique.
La plupart de bureaux de vote ont démarré tardivement surtout entre 8H et 10H voire 12H.
L’on a procédé partout au remplacement de certains membres des bureaux de vote (président et/ou rapporteur ou encore secrétaire et/ou accesseur. Ces remplaçants étaient arrivés à peine au bout de leur mission.
Des isoloirs difficilement installés, des douches et chambres étaient transformées en isoloirs pour la circonstance : c’est le cas des bureaux de vote n°3 carré 8 dans le 6ème arrondissement et n°1 carré 5 et 6 dans le 3ème arrondissement............Lire l'intégralité de l'article dans le journal Alwihda actualités du jeudi 17 Février 2011